L’histoire de cœur de Marion

 
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Marion

« #ElleNousTientÀCoeur, car... 
Un cœur en bonne santé, c’est une vie en bonne santé. »

J’avais 58 ans quand l’événement s’est produit. J’étais une professionnelle en bonne forme physique, je faisais de l’exercice régulièrement, je mangeais sainement, j’avais un poids santé, je ne prenais pas de médicaments et je n’étais jamais malade.

Le vendredi 23 mai 2008, je donnais un cours de communication dans un établissement d’enseignement de la région. Je venais tout juste de commencer à donner la matière que j’avais prévue pour l’après-midi quand j’ai eu un malaise; j’étais essoufflée et étourdie. Je me suis assise et j’ai perdu connaissance. 

La chose dont je me souviens ensuite, c’est qu’on me posait des questions sur ma fréquence cardiaque. Un ambulancier se trouvait devant moi. Normalement, ma fréquence cardiaque se situe dans les 50 et ma tension artérielle, en dessous de 100. Ma fréquence cardiaque était maintenant de 43. Elle n’avait jamais été aussi basse. On m’a branchée à un moniteur cardiaque. L’ambulancier m’a expliqué que j’avais un blocage cardiaque, qui venait de passer du premier au deuxième degré. Wow. J’ai compris que j’étais en danger. 

Et les choses ont encore empiré…

Je suis passée d’un blocage cardiaque au deuxième degré à un blocage cardiaque complet. On m’a transportée à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, où j’ai été hospitalisée du 23 au 29 mai. Au départ, on a stabilisé mon état à l’aide d’un stimulateur cardiaque temporaire, puis j’ai été opérée pour recevoir un stimulateur cardiaque permanent de façon à réguler ma fréquence cardiaque.

Le blocage cardiaque est causé par un problème de conduction électrique dans le cœur. À l’origine, mon stimulateur ne comportait qu’une seule sonde, mais comme j’étais encore victime d’essoufflement et d’étourdissements, on m’a implanté une deuxième sonde en janvier 2009. Cette fois, j’ai vraiment noté une grande amélioration; je ne ressentais plus aucun symptôme et j’ai complètement retrouvé ma forme d’antan.

J’ai passé des tests génétiques à l’Institut pour déterminer la cause de mon blocage cardiaque complet. Les médecins n’arrivaient pas à expliquer mon malaise ni la raison pour laquelle j’avais besoin d’un stimulateur, mais selon leurs résultats, mon blocage était idiopathique, c’est-à-dire d’origine inconnue.

Encore à ce jour, je dépends complètement de mon stimulateur cardiaque pour fonctionner et avoir une vie normale.

Aujourd’hui, j’ai 71 ans, ma vie a repris son cours normal, comme si de rien n’était, et je suis toujours aussi active. Je m’entraîne toujours régulièrement; je joue au golf et je fais aussi du vélo, de la marche et du ski de fond.

Ma vie est belle, et c’est grâce à l’Institut de cardiologie. C’est un privilège pour moi de contribuer à mon tour à cet établissement en appuyant, expliquant et promouvant la santé cardiaque des femmes. 

 

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